Terry Pratchett – Les Annales du Disque-monde

Terry Pratchett est un écrivain britannique, né le 28 avril 1948.

Sa série la plus connue est donc le Disque Monde commencé en 1983 (merveilleuse année XD)

Les annales du disque-monde racontent de nombreuses aventures vécu par différents personnages.

Comme le Disque-monde est un disque, les points cardinaux (nord, sud, est et ouest) n’existent pas, et les directions sont donc remplacées par leurs équivalents circulaires : vers le moyeu, vers le bord, sens direct et sens rétrograde, ces deux derniers étant relatifs à la rotation du disque, rotation expliquée par la nécessité de répartir équitablement le poids du disque sur le dos des quatre éléphants.

Il y a quatre continents principaux sur le disque. Le premier, anonyme, est celui où se déroule la plupart des romans. Il est essentiellement un équivalent à l’Eurasie. Il contient les « plaines de Sto » et les « montagnes du Bélier ». Dans les plaines de Sto se trouvent plusieurs petits royaumes et la plus célèbre cité du disque, Ankh-Morpork, site de l’Université Invisible et décor principal de plusieurs romans.

Les montagnes du Bélier constituent une chaîne de montagnes gigantesque parsemée de micro-royaumes comme celui de Lancre. Überwald, région montagneuse et sauvage qui s’étend entre le Bélier et le Moyeu, est un territoire divisé, sous la coupe de clans de vampires et de loup-garous. La plus importante population de nains du Disque-monde vit dans cette région où siège le Petit Roi.

Le moyeu du disque est occupé par Cori Celesti, un immense pic vertical gris et glacé. À son sommet se trouve Dunmanifestine, le domaine des dieux du disque, qui rappellent ceux des mythologies nordique et l’olympe de la grecque.

Le second continent est le Klatch, il s’apparente à l’Afrique et au monde arabe, et contient quelques éléments inspirés de l’Inde. Le continent Contrepoids est occupé par l’Empire Agatéen, inspiré de la Chine et de sa grande muraille. Et le quatrième continent, XXXX (prononcer « quatrix ») est inspiré de l’Australie.  »

L’univers de ces différents livres est… la fantasy… mais c’est totalement différent de l’univers Tolkien… Ici, nous sommes dans le burlesque, l’humour, la satire et les personnages complètement décalés !

Les personnages…. il y a de tout, et chaque tome de la série présente des personnages différents (bien que certains soient récurrents)

Les mages de l’Université invisible :
Rincevent, un mage raté dont la principale capacité est celle de fuir pour rester en vie, et qui est le personnage principal de plusieurs romans. Il est accompagné du Bagage, un coffre magique aux multiples pattes.
Mustrum Ridculle, l’actuel Archichancelier de l’Université, campagnard d’origine et de caractère.
L’économe, qui perd peu à peu la raison et a besoin de pilules de grenouille séchée.
le titulaire de la chaire des études indéfinies.
l’assistant des runes modernes (surnommé « Les Runes » par Mustrum)
Cogite Stibon, le jeune directeur de la magie appliquée malavisée de l’UI.
Le bibliothécaire, un mage transformé en orang-outan.
Modo, le jardinier nain.
Le major de promo.
Le doyen.

Le Guet municipal, force de police d’Ankh-Morpork :
Samuel Vimaire commandant du Guet, ancien alcoolique, cynique et désabusé. Il est marié à une riche noble, Sybil Ramkin, qui entretient un centre d’hébergement pour les dragons des marais abandonnés ou malades.
Carotte Fondeurenfersson, un humain adopté par les nains, est le potentiel héritier caché de la couronne d’Ankh-Morpork.
le sergent Frédéric Côlon (un humain),
le caporal Cecil Wormsbourg Saint-Jean Chicque plus connu sous le nom de Chicard (un humain, d’après ses papiers),
l’agent Détritus, un troll,
l’agent Bourrico, un nain,
l’agent Angua, une louve-garou et petite amie de Carotte Fondeurenfersson,
l’agent Hilare ou Hilaria Petitcul, une naine cherchant à affirmer sa féminité ;

Les sorcières du Royaume de Lancre :
Esméralda « Mémé » Ciredutemps « la meilleure », très vieille école, aigrie par la solitude, au caractère tempétueux,
Gytha « Nounou » Ogg la bonne vivante, femme de nombreux hommes, mère de nombreux enfants (a considérablement agrandi la famille Ogg),
Magrat Goussedail la moins âgée, un « bonnet de nuit sans coiffe » d’après Mémé, devenue reine de Lancre suite à son mariage avec le Roi Vérence,
Agnès Créttine (Perdita X. Lerêve de son faux nom), une voix extraordinaire, et une double personnalité,
Bobonne Plurniche,
Tiphaine Patraque jeune sorcière, élève de Mémé Ciredutemps.

Les proches de la Mort
La Mort, personnification anthropomorphique de la Mort (oui, la Faucheuse) et son cheval Bigadin.
La Mort aux rats,
Ysabell, fille adoptive de la Mort,
Mortimer, apprenti de la mort et époux d’Ysabel,
Suzanne Sto Hélit, duchesse, nurse, institutrice et petite fille de la Mort,
Albert, ancien magicien et majordome de la Mort ;

Des voyageurs :
Cohen le Barbare, héros légendaire très âgé,
Conina, femme barbare, fille de Cohen,
Deuxfleurs, un touriste plein d’illusions,
Casanabo, nain et amant enragé dont la carte de visite proclame « Deuxième grand amant du monde. Fin bretteur. Menteur éhonté, Soldat de fortune, Réparateur d’escabeaux » ;

Ainsi que de nombreuses divinités et personnifications anthropomorphiques dont :
Azraël, le commencement et la fin des temps,
Les Contrôleurs de la réalité,
Io l’Aveugle, chef des dieux,
La Dame, déesse de la chance,
Le Destin, rival de la Dame,
Offler, divinité à tête de crocodile,
Le grand dieu Om, dieu de la seule religion monothéiste sur le disque,
P’tang-p’tang, le dieu-salamandre,
Les dieux Trolls,
Les dieux du Jolhimôme,
Les dieux d’Éphèbe.

mais cette série est magnifique, les histoires sont délirantes, les personnages sont tous différents !!!!!

bref, je vous conseille fortement de lire ses livres…

Mon prochain, ça va être « Procrastination » : le titre m’attire énormément ! (d’ailleurs j’arrête pas de repousser le moment où je vais le lire)

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Bon, bah j’ai toujours pas lu procrastination, il est maudit ce tome !!

Mais je viens de dévorer le numéro 24 : « Carpe Jugulem », avec mes sorcières favorites, des vampires, et les Nac Mac Feegle !! Probablement l’un de mes tomes préférés !

Un court extrait qui m’a fait penser à Cécile:

 » – Approchez, et je vous poignarde avec ça ! cria-t-elle.
– C’est un nounours, fit le comte. Parfaitement inefficace, je le crains, même bien aiguisé. »

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Je voulais passer ici pour Noël, mais… procrastination powaaa (je n’ai toujours pas lu ce tome, d’ailleurs ^w^)

pom pom pom…

J’ai terminé récemment le 20ème tome des Annales (la lecture dans le désordre est faisable) : Le Père Porcher (qui a fait l’objet d’une adaptation télévisée, il me semble).

Si vous êtes (très) en retard pour vos cadeaux de Noël, ce livre est une bonne idée !!

Petit résumé:
C’est la nuit du Porcher sur le disque, et le Père Porcher (équivalent de notre Père Noël) a disparu ! La Mort se porte volontaire pour le remplacer, tandis que sa petite fille Suzanne mène l’enquête, accompagnée du dieu des gueules de bois (celui qui paye pour vous quand vous faites des excès)…

Un tome génial, avec la Mort au meilleur de sa forme (ahem…). Pratchett réussi à caser dans ce livre de la magie, une réflexion sur la nature humaine, un Assassin vraiment flippant et des mages (dont le savoureux Mustrum Ridcule) farfelus. Tout ça en une seule nuit !!

A lire absolument !

HO HO HO
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Je continue ma lecture des Annales dans le désordre… Cette fois-ci, le tome 14 : Nobliaux et sorcières.

Alors je dois dire que ce tome ne m’a pas franchement emballée, j’ai en effet eu une forte impression de déjà-vu… Ce tome ressemble beaucoup trop au tome 20, dont j’ai parlé précédemment, Carpe Jugulem.

Les elfes, beaux et cruels, remplacent ici les vampires. Une Mémé Ciredutemps vieillissante et déprimée tente de les repousser, avec l’aide des autres sorcières de Lancre. Niveau action, c’est pas terrible, tout est concentré dans les 100 dernières pages.

D’un autre côté, c’est l’un des tomes les plus drôles que j’ai lu ! Nounou Ogg est en pleine forme, et malgré son grand âge, sa libido est au top ! Magrat doit s’habituer à son nouveau statut social, et ce n’est pas toujours évident…
Parmi les guest-stars de ce tome, on retrouve le nain Casanabo (2ème plus grand amant du monde), le mage Mustrum Ridculle (navré par cette histoire de crop-circles), l’économe (accro aux pillules de grenouille séchée) et le bibliothécaire (transformé en Orang-Outang).

Donc voilà, un tome qui manque d’originalité, mais qui regorge d’humour et de situations farfelues. Il est conseillé d’avoir lu au moins un autre tome du cycle des sorcières pour ne pas être perdu…

Ah, et j’ai regardé l’adaptation TV du Père Porcher : génialissime !!! Très très fidèle au livre, un vrai régal…
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Un nouveau résumé ! Aujourd’hui le tome 33, Timbré .

Encore un très bon tome !!
On y suit les mésaventures de Moite von Lipwig, qui, après avoir multiplié les arnaques sur tout le Disque-Monde, se fait arrêter dans la charmante ville d’Ankh-Morpok. On lui propose alors deux options : la mort ou… la poste ! Cependant, personne ne lui précisera que les précédents directeurs sont morts dans d’atroces souffrances ^w^

Beaucoup de cinglés dans ce livre… un régal ! J’ai juste trouvé que l’univers de la poste manquait un peu de magie, pas vraiment l’impression d’être sur le Disque-Monde… Pourtant il y a des Golems, des mages, un Banshee et même un orang-outang ! Entre 2 répliques farfelues, Pratchett réussi comme souvent à glisser des réflexions sur notre propre monde …et du suspens, j’ai eu du mal à reposer ce livre avant de l’avoir terminé ^_^

Ce tome est vraiment indépendant des précédents, pas besoin d’avoir lu d’autres tomes de la série. Les habitués seront toutefois heureux des apparitions de quelques personnages cultes de la cité morpokienne…

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« Un bain, monsieur ? Donné par des femmes ? Qui m’reluquent la trompette et les grelots ? C’est honteux, moi j’dis ! Tout le monde sait que le savon tue les flagrances naturelles, monsieur ! »

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« – Et puis j’ai entendu dire qu’il y avait des bandits dans les montagnes, ajouta Moite.

– Y en avait, fit Jacquot. Leur nombre a nettement baissé.

– Ça fait un souci de moins, alors.

– Chaispas. On a jamais découvert ce qui les avait exterminés. »

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Ce tome a fait l’objet d’une adaptation TV que j’ai regardée dans la foulée… C’était pas trop mal, et Richard Coyle dans le rôle de Moite rend son personnage beaucoup plus sympathique que dans le livre ! L’adaptation est assez fidèle mais je n’ai pas compris l’intérêt de certains des changements, qui n’apportent rien à l’histoire. Ah ! Et le personnage du postier Liard est trop peu présent, alors qu’il apporte beaucoup d’humour dans le livre !

Si vous avez aimé cette histoire, Moite et sa redoutable compagne Adora reviennent dans le tome 36 « Monnayé ».

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Il y a aussi des romans et des livres « La Science du Disque-Monde » mais aussi des téléfilms….