Monogatari

L’histoire est centrée autour d’un jeune étudiant, Koyomi Araragi, à l’apparence somme toute banale qui a néanmoins vécu une aventure peu singulière dans le passé.
En effet, celui-ci est devenu un vampire pendant une courte durée…
Le premier épisode débute lorsque Koyomi, qui dévalait les escaliers pour se rendre en cours, rattrape et sauve miraculeusement l’une de ses camarades de classe, Hitagi Senjogahara, d’une chute mortelle.
A cet instant, plus que de savoir comment cette chute a pu être provoquée, le jeune garçon fut frappé par le poids bien trop léger de sa camarade qu’il put attraper sans le moindre mal.
La journée terminée, Koyomi refait la rencontre de Hitagi qu’il connaissait habituellement impassible et peu loquace, et se fait menacer par cette dernière avec une agrafeuse et un cutter que la jeune fille a pris le soin de placer dans sa bouche.
Celle-ci, sachant que Koyomi a pris connaissance de son poids, souhaite absolument qu’il garde cette information secrète.
Un peu apeuré, certes, mais complaisant, Koyomi décide d’aider Hitagi à résoudre son problème en mettant la jeune fille en contact avec Meme Oshino, un homme mystérieux vivant dans un immeuble délaissé et ayant antérieurement aidé Koyomi à redevenir humain.

C’est une ‘tite série courte (quinze épisodes) où le héros va rencontrer des personnages atteints de souffrances paranormales diverses et variées…
C’est ainsi qu’on peut rapidement et approximativement résumer la série.
Il n’y a pas vraiment de fil conducteur, on se retrouve avec des arcs de deux à trois épisodes qui vont traiter d’un personnage en particulier que Koyomi va tenter d’aider, le tout au sein d’un schéma assez semblable d’un arc à l’autre… ‘faut noter que, comme la série traite de l’adolescence, les problèmes de cette période sont mis en avant. (on retrouve quelques fois la sexualité par exemple.)
Alors, plus généralement, Bakemonogatari est réalisé par le même auteur qui nous avait pondus l’extravagant Sayonara Zetsubô Sensei, Shinbo, qui ne se prive pas de reprendre quelques ficelles de sa précédente œuvre à l’instar du style graphique assez original qui marie merveilleusement éclat et contraste, ou encore de la surabondance des plans fixes qui fournissent l’effet d’une activité de mouvance en se succédant promptement.
En outre, on peut aussi ajouter une affluence de sous-titres disséminés un peu partout sur l’image et dont l’apparition est assez fréquente, ainsi que plusieurs scènes sans rapport qui viennent entrecouper l’anime…
A force, il faut bien reconnaître que cela peut s’avérer importun dans la mesure où il faut régulièrement mettre l’anime en pause pour pouvoir tous les lire.
La réalisation a fait du très bon boulot, tant au niveau du chara-design assaini au maximum qui se marient plutôt bien aux décors (bien que ceux-ci soient un peu vides), qu’au niveau de l’utilisation des jeux de lumières et des plans de caméra qui rendent l’anime vraiment très épuré.
Certaines mises en scènes paraissent tirées de l’imagination d’une personne aux troubles hallucinogènes poussés mais je trouve que ça convient bien à l’ambiance très particulière de l’anime; on se retrouve ainsi à fluctuer avec la comédie qui laisse souvent place au glauque et au gore.
C’est assez particulier et ça se ressent dans les dialogues qui prennent une place centrale dans l’anime; les répliques sont travaillées et marquantes et, à défaut de faire avancer l’histoire, servent à développer les relations entre les personnages.
Ceux-ci d’ailleurs ont été lavés de toute trace de clichés; Hitagi Senjogahara est d’ailleurs très intéressante et c’est toujours marrant d’entendre ses répliques cinglantes.
A noter que l’anime dispose de différents génériques d’un arc à l’autre, ce qui est très rafraichissant…
Et, aussi !
Le final est vraiment très touchant. =D

Pour résumer, j’ai trouvé que cet anime dispose de très grandes qualités au niveau de la réalisation bien qu’elle soit un peu extravagante et pas forcément accessible à tout le monde…
Le schéma redondant pourra en repousser certains mais les histoires sont suffisamment diversifiées pour palier à cette lacune.
Je pense, en gros, que c’est un anime qui mérite d’être vu pour son originalité. ^^

Bakemonogatari : 3 juillet 2009 – 25 juin 2010 : 15 épisodes
Nisemonogatari : 7 janvier 2012 – 17 mars 2012 : 11 épisodes
Nekomonogatari (Noir): 31 décembre 2012 : 4 épisodes
Monogatari : Seconde saison : 6 juillet 2013 – 28 décembre 2013 : 26 épisodes
Hanamonogatari : 16 août 2014 : 5 épisodes
Tsukimonogatari : 31 décembre 2014 : 4 épisodes
Owarimonogatari : 3 octobre 2015 – 19 décembre 2015 : 13 épisodes
Koyomimonogatari : 10 janvier 2016 – 27 mars 2016 : 12 épisodes
Kizumonogatari : 8 janvier 2016 – 6 janvier 2017 : 3 films
Owarimonogatari II : 12 août 2017 – 13 août 2017 : 7 épisodes
Zoku Owarimonogatari : 18 mai 2019 – 22 juin 2019 : 6 épisodes