La fantasy dans la littérature
J’aime beaucoup les romans de fantasy, j’ai fait une petite liste de mes romans favoris il y a quelques temps donc j’ai pensé que ça serait intéressant de les poster ici !
En attendant de poster ma liste, j’ai pensé que ça serait intéressant de reprendre un peu les différents types de romans de fantasy, je vais donc recopier wikipedia.
La fantasy ([fɑ̃tɛzi]), ou fantasie ([fɑ̃tɛzi]; terme issu de l’anglais fantasy [ˈfæntəsi] Écouter, litt. « imagination »), est un genre artistique et littéraire qui représente des phénomènes surnaturels imaginaires, souvent associés au mythe et souvent figurés par l’intervention ou l’emploi de la magie et de l’anachronisme.
On ne doit pas confondre la fantasy avec la fantaisie musicale, ni avec le mot allemand Phantasie ([fantaˈziː] Écouter) qui désigne le fantasme psychologique.
Dans la fantasy, comme dans le merveilleux, le surnaturel est généralement accepté ou même exploité pour définir les règles d’un monde imaginaire, et ne suscite pas nécessairement le doute ou la peur.
Cette posture distingue la fantasy du fantastique où le surnaturel perturbe les règles du monde habituel, de la science-fiction qui imagine des progrès scientifiques ou techniques, et de l’horreur où l’irrationnel suscite peur et angoisse.
Genre littéraire à l’origine, la fantasy recoupe les littératures de l’imaginaire et concerne aussi les autres arts.
La Commission générale de terminologie et de néologie a adopté le terme « fantasie » comme traduction du mot anglais « fantasy » en la définissant de la manière suivante : « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction », cette annonce est publiée dans le Journal officiel de la République française du 23 décembre 2007.
De son côté, le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française a proposé en 2003 le terme « merveilleux ».
En pratique, le mot anglais reste le plus utilisé, aux côtés de termes français recouvrant des domaines voisins mais non identiques, en particulier le merveilleux.
Dans son acception actuelle, le terme « fantasy » serait apparu pour la première fois aux États-Unis avec la revue The Magazine of Fantasy en 1949.
Employé d’abord dans le domaine littéraire, il s’est étendu par la suite aux arts picturaux, au cinéma, aux jeux (jeu de rôle et jeu vidéo notamment) et à la musique.
Pour l’écrivain et éditeur André-François Ruaud, la fantasy peut être considérée comme un sous-genre du fantastique :
– André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux
« La fantasy est une littérature fantastique incorporant dans son récit un élément d’irrationnel qui n’est pas traité seulement de manière horrifique, présente généralement un aspect mythique et est souvent incarné par l’irruption ou l’utilisation de la magie. »« Une littérature qui se trouve dotée d’une dimension mythique et qui incorpore dans son récit un élément d’irrationnel au traitement non purement horrifique, notamment incarné par l’utilisation de la magie »
« Une littérature qui se trouve dotée d’une dimension mythique et qui incorpore dans son récit un élément d’irrationnel au traitement non purement horrifique, notamment incarné par l’utilisation de la magie » pour souligner l’insuffisance des critères énoncés à définir la fantasy, qui est « bien plutôt une remise au goût du jour de la littérature d’imagination, entre merveilleux et fantastique, dont on peut repérer les étapes et les traces ».
– Marie-Cécile Guernier part de la définition du dictionnaire historique Robert
« le mot fantasy se rapporte au mot ancien français fantasie regraphié fantaisie vers 1450. Issu du grec phantasia, “apparition”, “image qui s’offre à l’esprit”, “imagination”, puis du latin phantasia ou fantasia, “image, concept” […]. Il faut aussi le rapprocher des mots dérivés des étymons : fantasme […], fantasmagorie, fantastique »
De même, J. R. R. Tolkien, auteur fondamental du genre, inscrivait son œuvre dans ce qu’il appelait la « Faërie », sorte de conte de fée.
– J. R. R. Tolkien, Du conte de fées
« La Faërie recèle bien d’autres choses, en dehors des fées et des elfes, mais aussi des nains, sorcières, trolls, géants et dragons : elle recèle les mers, le soleil, la lune, le ciel ainsi que la terre et toutes les choses qui s’y trouvent : arbres et oiseaux, eau et pierres, pain et vin, et nous-mêmes, mortels, lorsque nous sommes gagnés par l’enchantement. »
Toutefois, compte tenu de la troisième loi de Clarke, selon laquelle Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie, la frontière entre fantasy et science-fiction est d’autant plus malaisée à définir que certains auteurs de SF, comme Poul Anderson ou Robert A. Heinlein, se sont amusés à bâtir des univers autour de cette ambiguïté.
Le point commun de nombreux romans de fantasy est qu’ils se déroulent dans des mondes parallèles, ou dans des contextes qui peuvent éventuellement s’interpréter comme un lointain passé oublié (s’inspirant du Moyen Âge ou de l’Antiquité, voire de la Préhistoire), avec leurs créatures imaginaires, leurs mythes, leurs épopées et leur magie.
Ce n’est cependant pas le cas de tous les sous-genres de la fantasy, puisque la fantasy urbaine se caractérise par un ancrage fort dans un monde contemporain, et que l’on parle de science fantasy ou de space fantasy pour certains univers mêlant un niveau technologique futuriste à des thèmes propres à la fantasy.
On parle aussi de médiéval-fantastique (parfois abrégé en « med-fan ») ou de « fantasy médiévale » pour les récits présentant des univers mythiques de type médiéval où cohabitent généralement héros, guerriers, magie et sorcellerie, mêlant aux cultures anciennes des éléments surnaturels.
Origines
On a souvent fait remonter par erreur la naissance de la fantasy aux œuvres littéraires de l’Antiquité traitant de sujets mythologiques, tels que l’Épopée de Gilgamesh en Mésopotamie ancienne, l’Iliade et l’Odyssée en Grèce antique, ou le Mahâbhârata en Inde ancienne, ou encore les sagas nordiques et islandaises comme les Eddas.
On en recherche également les débuts dans les œuvres contenant du merveilleux élaborées pendant le Moyen Âge occidental (comme la matière de Bretagne consacrée à la légende arthurienne, le roman de chevalerie, la chanson de geste ou l’épopée anglo-saxonne Beowulf et le récit gallois Mabinogion), oriental (les contes persans des Mille et Une Nuits) ou asiatique (Le Dit du Genji japonais, et plus tard le roman chinois Le Voyage en Occident).
Une autre grande source de merveilleux ancien se trouve dans les textes sacrés, en particulier la Bible, le Coran et le Tanakh, et le genre de l’hagiographie (notamment la Légende dorée de Jacques de Voragine au XIIIe siècle).
Cependant, remonter si loin dans le temps pose problème, car, à ces époques, les notions de fiction et d’Histoire et les rapports qu’elles entretenaient n’étaient pas les mêmes qu’aux époques plus récentes : il est donc plus prudent de ne parler de fantasy qu’à partir du moment où le récit et la part de merveilleux qu’il contient forment clairement une fiction à but divertissant, et cela même si ces textes anciens eux-mêmes, lus par le lecteur contemporain peuvent provoquer le même genre d’impressions à la lecture que des fictions plus récentes.
On peut dire, en revanche, que les auteurs et artistes de fantasy aiment à voir dans ces auteurs anciens des précurseurs, et il est très fréquent qu’ils puisent leur inspiration dans de telles œuvres et se réclament de l’imaginaire qu’elles véhiculent.
La vogue du conte à partir de la Renaissance et ses réécritures littéraires, parfois précieuses, en particulier en France au XVIIe siècle, peuvent être considérées comme faisant partie d’un mouvement plus vaste qui, à long terme, aboutit à la fantasy contemporaine.
Il convient cependant de distinguer la forme du conte de la plupart des récits de fantasy, qui optent plutôt pour le roman, la suite romanesque ou la nouvelle, lorsqu’ils n’utilisent pas des supports différents comme l’illustration, le cinéma ou les jeux. Les entreprises de collecte des contes populaires et l’intérêt croissant pour le folklore et sa préservation, qui donnent lieu à des collectes comme Le Cabinet des fées à la fin du XVIIIe siècle et aux collectes régionales des folkloristes aux XIXe et XXe siècles (François-Marie Luzel, Paul Sébillot), peuvent également être considérés comme annonçant la naissance et le succès de la fantasy.
Les contes de cette époque ne relèvent pas eux-mêmes de la fantasy mais lui fournissent une de ses principales sources d’inspiration.
Littérature
La période à laquelle les critiques s’accordent tous à voir naître la fantasy est le XIXe siècle, avec l’auteur écossais George MacDonald (Phantastes en 1858, The Princess and the Goblin en 1872) ou encore avec l’écrivain, peintre et architecte William Morris (La Plaine étincelante en 1891, The Wood Beyond the World en 1894, La Source au bout du monde en 1896) dont l’œuvre a influencé Tolkien.
Dans le même temps, la musique classique s’empare de thèmes relevant du merveilleux inspirés du folklore et des mythologies, ce qui donne naissance à des œuvres qui serviront à leur tour d’inspirations fortes aux auteurs de fantasy.
L’une des œuvres les plus marquantes de cette tendance est la tétralogie de Richard Wagner L’Anneau du Nibelung (1869), qui s’inspire de la mythologie germanique et de la mythologie nordique.
Il faut attendre le XXe siècle pour que ce style touche un public plus large.
En France, le roman Les Centaures d’André Lichtenberger, paru en 1904, met en scène une préhistoire alternative où centaures, tritons et faunes cohabitent avec les premiers hommes ; le roman est rattaché à l’époque au genre du fantastique avant d’être considéré a posteriori comme un précurseur de la fantasy.
La littérature britannique produit des romans comme Le Serpent Ouroboros d’E. R. Eddison (1922) ou La Fille du roi des elfes (The King of Elfland’s Daughter) de lord Dunsany (1924).
L’une des premières romancières à aborder le genre est Hope Mirrlees avec Lud-en-Brume (1926).
Les années 1930 voient L’Épée dans la pierre de T. H. White, qui s’inspire de la légende arthurienne (le roman est plus tard adapté par les studios Disney en un film d’animation, Merlin l’enchanteur, en 1963).
Les années 1940 et 1950 voient s’épanouir l’œuvre de Mervyn Peake, à la fois poète, illustrateur, peintre et romancier, connu principalement pour sa suite romanesque Ghormenghast qui se déroule dans un immense château.
Dans le même temps, aux États-Unis, les revues pulp apparaissent dans les années 1890 et se multiplient au début du XXe siècle : elles publient d’innombrables nouvelles et romans en épisodes appartenant à tous les genres de littératures de l’imaginaire.
À partir de 1915, apparaissent des pulps spécialisés dans l’un ou l’autre genre ; l’un de ceux qui se consacrent le plus à la fantasy est Weird Tales, qui paraît de 1923 à 1954 et publie en particulier les nouvelles du cycle de Conan le Barbare de Robert E. Howard, l’un des pères fondateurs de l’heroic fantasy.
C’est aussi dans les revues pulp que Howard Phillips Lovecraft, principalement nouvelliste, publie la plupart de ses textes ; beaucoup relèvent du fantastique ou de l’horreur cosmique, mais quelques-uns sont proches de la fantasy.
Clark Ashton Smith, proche de Lovecraft, écrit davantage dans ce genre.
La fantasy américaine connaît également des romancières comme Evangeline Walton (qui ne connaît le succès qu’après 1945) avec son cycle des Mabinogion.
En Australie, la romancière Pamela L. Travers publie en 1934 l’histoire d’une gouvernante magicienne, Mary Poppins, destinée initialement à un jeune lectorat.
C’est dans les années 1950 que la fantasy, genre devenu populaire mais manquant encore de reconnaissance, connaît un succès à la fois public et critique avec Le Seigneur des anneaux de J. R. R. Tolkien (1954–1955), qui devient l’archétype du roman médiéval-fantastique.
L’« énorme météore » Tolkien n’est pas le créateur de la fantasy, loin de là, mais il opère une véritable « refondation du genre » qui explique l’importance primordiale que lui accordent les auteurs venus après lui.
Le succès du Seigneur des anneaux va croissant dans les années 1950 au Royaume-Uni, puis se diffuse aux États-Unis à partir de 1965 (à la faveur d’une édition pirate) et 1966 (édition autorisée révisée par Tolkien) où le roman connaît un grand succès dans les milieux étudiants.
En littérature, on ne compte plus le nombre de romans, de nouvelles, de sagas publiés, de qualité inégale, mais assurément teintés d’imaginaire exotique.
Essentiellement anglo-saxon à l’origine, le genre se développe plus tardivement en France : il a fallu attendre 1972 pour que Le Seigneur des anneaux soit traduit aux éditions Christian Bourgois.
Les traductions d’auteurs anglo-saxons dominent longtemps le marché de la fantasy en France et en Europe, mais le genre essaime peu à peu dans les différents pays, donnant naissance à de nouvelles générations d’auteurs qui illustrent le genre et le renouvellent parfois de façon originale.
En France, Les Chroniques des Crépusculaires de Mathieu Gaborit (1995) et Le Secret de Ji de Pierre Grimbert (1997) comptent parmi les premiers succès d’auteurs français, suivis par des auteurs toujours plus nombreux, y compris dans la littérature de jeunesse.
Parmi les classiques européens, citons en Allemagne L’Histoire sans fin de Michael Ende (1979), en Italie Nicolas Eymerich, l’inquisiteur de Valerio Evangelisti (1994).
En Angleterre, le Disque-monde de Terry Pratchett, dont la série commence en 1983 avec La Huitième couleur, devient un chef-d’œuvre de fantasy humoristique empreinte d’humour anglais.
En Espagne, dans un genre un peu différent, les aventures du capitaine Alatriste d’Arturo Pérez-Reverte (à partir de 1996) réinventent le roman de cape et d’épée, tandis que des auteurs comme Javier Negrete illustrent à la fois l’heroic fantasy (avec le cycle de la Tramorée paru dans les années 2000-2010) et la fantasy mythique (Le Mythe d’Er, Seigneurs de l’Olympe).
Le genre se développe également sur d’autres continents.
En Thaïlande, The Mermaid Apprentices (« Les apprenties sirènes »), et les suites de cet ouvrage de la jeune romancière Pieretta Dawn, constituent l’un des exemples de l’influence de la série Harry Potter.
Au Japon, citons la série-fleuve Guin Saga de Kaoru Kurimoto, commencée en 1979 et qui a dépassé les 100 volumes, ou encore Les Chroniques de la guerre de Lodoss de Ryo Mizuno (à partir de 1988).
Les innovations formelles et stylistiques se multiplient pour renouveler le genre, mais la forme dominante reste celle du roman, autonome ou inclus dans une suite romanesque.
Diffusion dans d’autres médias
Dans le domaine de la bande dessinée, la fantasy est présente dès les premiers chefs-d’œuvre du neuvième art : Little Nemo in Slumberland (1905-1913) de Winsor McCay montre un petit garçon voyageant dans le pays des rêves, où il rencontre le roi Morphée et sa fille, la Princesse.
En 1937, Prince Vaillant présente une longue épopée dans un cadre inspiré de la légende arthurienne.
Plus tard, en France, certaines séries parues dans Spirou relèvent de la fantasy pour la jeunesse : citons par exemple L’Épervier bleu, Hultrasson le Viking, ou encore Johan et Pirlouit de Peyo, lancée en 1954, qui se déroule dans un Moyen Âge de fantasy et où les fameux Schtroumpfs font leur première apparition en 1958.
En 1977, la série Thorgal de Jean Van Hamme et de Grzegorz Rosiński, lance véritablement le genre dans la bande dessinée francophone, au départ sans être étiquetée en tant que fantasy, mais devient une valeur sûre du genre dans les années suivantes.
La Quête de l’oiseau du temps, dont le premier cycle, dessiné par Loisel sur un scénario de Le Tendre, paraît entre 1983 et 1987, devient également un classique. Clairement identifiée comme de l’heroic fantasy et publiée entre 1994 et 2000, la série Lanfeust de Troy rencontre un grand succès, sans doute grâce à sa dimension humoristique originale.
La bonne santé de la bande dessinée en France a permis la multiplication des séries ces dernières années, donnant lieu à d’autres succès, comme la série Donjon de Lewis Trondheim et Joann Sfar, lancée en 1998.
Au cinéma, les premiers films de fantasy peuvent remonter aux dessins animés de Disney adaptés des contes de fées, ou bien au Magicien d’Oz de Victor Fleming (1939) ; mais les premiers films de fantasy proprement dits sortent sur les écrans dans les années 1970-1980, avec Conan le Barbare de John Milius (1981), Dark Crystal de Jim Henson (1982), ainsi que L’Histoire sans fin de Wolfgang Petersen (1984), Legend de Ridley Scott (1985) et Willow de Ron Howard (1988).
Après un certain déclin dans les années 1990, la fantasy au cinéma connaît un regain spectaculaire avec la trilogie Le Seigneur des anneaux (2001-2003) de Peter Jackson, adaptation du classique de Tolkien, dont l’univers visuel soigné et le souffle épique confèrent aux films de fantasy une ampleur nouvelle.
Les adaptations de romans et de cycles romanesques au cinéma se multiplient dans les années 2000, avec les films dérivés de Harry Potter, Le Monde de Narnia, Eragon ou de À la croisée des mondes.
Avec la démocratisation des techniques de production numériques et la montée en puissance du financement participatif, certaines sociétés de production indépendantes comme Arrowstorm Entertainment se sont spécialisées dans la réalisation de films de fantasy à faible budget, mais offrant un rendu jusque-là réservé aux grands studios.
La fantasy est également très présente dans le développement des jeux de société et des jeux vidéo.
Parmi les nouveaux types de jeux de société inventés à la fin du XXe siècle, le tout premier jeu de rôle, Donjons et Dragons, créé aux États-Unis en 1974 par E. Gary Gygax et Dave Arneson, se déroule dans un univers de fantasy inspiré à l’origine par Le Seigneur des Anneaux. Donjons et Dragons et la fantasy anglo-saxonne post-Tolkien inspirent à leur tour le premier jeu de cartes à collectionner, Magic : l’assemblée (lancé en 1993). Les années 1970 et 1980 voient également le développement des wargames et des jeux de figurines, dont certains délaissent la simulation de batailles historiques héritière des soldats de plomb traditionnels pour des univers fantastiques : en fantasy, le premier classique du genre est Warhammer de Games Workshop, lancé en 1983 et dont l’univers est ensuite décliné sur d’autres supports (jeu de rôle, jeux vidéo).
En France, citons Confrontation (1996) de Rackham et les autres jeux situés dans l’univers d’Aarklash.
Citons également, entre la fin des années 1970 et les années 1990, le concept du livre-jeu, dont le premier grand succès est Le Sorcier de la Montagne de feu (1982), qui donne naissance à plusieurs collections d’aventures de fantasy, avec des univers comme Loup solitaire.
Dans le domaine du jeu vidéo, la fantasy inspire plusieurs séries classiques dans différents genres : The Legend of Zelda (1986) et Final Fantasy (1987) pour les jeux d’aventure et de combat, Warcraft (1993) en stratégie en temps réel, Myst (1995) qui contribue fortement au développement des jeux d’aventure à énigmes en pointer-et-cliquer. Final Fantasy, créé par Hironobu Sakaguchi en 1987 au Japon, connaît un succès planétaire tout en renouvelant l’esthétique du genre avec des éléments propres à la culture nippone.
Le développement des jeux en ligne massivement multijoueur donne naissance à de vastes mondes persistants de fantasy : Ultima Online (1997), EverQuest (1999), Guild Wars (2005).
Le dernier grand succès du genre, World of Warcraft (2005), dérivé de l’univers Warcraft, comptait plus de 11,5 millions d’abonnés fin 200831.
La musique s’empare également des thèmes et des univers de la fantasy.
Dans la deuxième moitié du XXe siècle, le rock progressif emprunte à la fantasy littéraire certaines de ses références : le nom de The Piper at the Gates of Dawn (1967), premier album du groupe Pink Floyd, fait référence à un chapitre du Vent dans les saules de Kenneth Grahame, un classique de la fantasy animalière, avec des chansons inspirées des contes, comme Matilda Mother ou The Gnome.
Dans l’album In the Court of the Crimson King du groupe King Crimson, qui fonde le rock progressif, la chanson qui donne son nom à l’album se déroule dans un univers médiéval.
Le développement dans les années 1960-1970 des albums-concepts ou encore des opéras-rock, qui racontent souvent une histoire cohérente, donne naissance à des intrigues qui relèvent parfois de la fantasy.
Le metal progressif et le metal symphonique, quoique recourant plus volontiers au fantastique et à l’horreur, s’approprient également le genre : citons par exemple les albums du groupe Rhapsody of Fire, qui relatent une seule saga épique, la Saga de l’épée d’émeraude.
En dehors de réalisations de cette ampleur, les groupes de rock ou de métal aiment à inclure dans leurs compositions des références à la mythologie ou aux œuvres de fantasy, de façon plus ou moins ponctuelle selon les groupes et les albums.
Dans le domaine de la musique de film, les films de fantasy sont l’occasion pour les compositeurs de réaliser des bandes originales utilisant parfois des orchestres symphoniques (par exemple la bande originale pour Le Seigneur des anneaux composée par Howard Shore), parfois relevant plutôt de la musique synthétique (par exemple la BO de Legend réalisée par Tangerine Dream).
Les principaux sous-genres :
Les principaux sous-genres de la fantasy distinguent différents types d’univers et les grands thèmes évoqués :
- le médiéval-fantastique (ou « med-fan »), dont les univers s’inspirent librement du Moyen Âge
- la fantasy historique, qui réinvente des époques précises en y mêlant des éléments de fantasy
- la fantasy arthurienne, héritière de la légende arthurienne
- la fantasy urbaine, caractérisée par son cadre contemporain et souvent urbain
- la fantasy orientale, dont les univers exotiques évoquent l’Orient ou l’Asie
- la fantasy animalière, où les personnages principaux sont des animaux anthropomorphisés
- la fantasy mythique, particulièrement proche des mythes et des contes
- la science fantasy, qui intègre des éléments de technologie moderne à des univers médiévaux ou antiques
- la space fantasy, qui mêle fantasy et space opera
On distingue également plusieurs sous-genres selon la tonalité adoptée, plus ou moins sombre ou légère :
- la light fantasy, ou fantasy humoristique, qui parodie les thèmes des autres sous-genres et a recours à l’absurde
- la dark fantasy, sombre et pessimiste, qui préfère des univers et des récits sombres où le bien ne triomphe que rarement ou alors avec un prix à payer élevé
- l’heroic fantasy, qui se concentre sur des héros solitaires
Bon et comme j’ai envie d’en savoir un peu plus, je rajoute les infos des sous genres : wikipedia
Les sous-genres de la fantasy sont des tendances que l’on peut distinguer au sein du genre général de la fantasy, et qui correspondent à des types d’univers, d’intrigues ou de traitements littéraires différents au sein de ce genre.
Les problèmes de classement
Il n’existe pas de classement unique des sous-genres de la fantasy, pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que ces classements sont différents selon l’Histoire et la tradition littéraires des pays, sont réalisés par des instances diverses : les critiques ou les universitaires qui analysent le genre, les éditeurs qui les utilisent pour lancer différentes collections, et parfois les auteurs eux-mêmes lorsqu’ils réfléchissent sur la nature de leurs écrits.
Ensuite, parce qu’aucun classement n’est entièrement satisfaisant, beaucoup d’œuvres de fantasy sont à cheval sur plusieurs catégories.
Enfin, parce que les classements sont très variables, à la fois d’un critique à l’autre et plus généralement entre critiques anglo-saxons et francophones.
Anne Besson souligne que « le(s) classement(s) ne sont absolument pas stables, mais se concurrencent ou se confondent […] Du fait des théoriciens et critiques, soucieux de proposer leur propre système typologique ou de dénoncer les créations marketing, comme des auteurs, qui ne cessent de remettre en cause tout équilibre en transgressant les frontières dès leur établissement, on aboutit à un empilement de catégories, dont les principes de distinction eux-mêmes sont très variés et largement incompatibles. »
Principaux critères de classement
Classement par tonalités
Un classement possible consiste à repérer différentes tonalités du genre, selon qu’une œuvre est plus ou moins sérieuse ou humoristique, optimiste ou sombre, etc.
- La fantasy épique se situe dans la lignée générale du Seigneur des anneaux de Tolkien.
Mettant en scène des aventures sérieuses, elle se rattache aux genres de l’épopée ou du roman d’aventures et met en scène des héros.
Les critiques ou auteurs anglo-saxons distinguent plusieurs catégories au sein de cette tendance, selon différents critères :- L’heroic fantasy a comme particularité de présenter souvent un seul personnage évoluant dans des royaumes en conflit, un héros qui, grâce à ses particularités (physiques, mentales, magiques), parvient à vaincre ses ennemis.
- Fritz Leiber a inventé le terme sword and sorcery, pour des aventures présentant des guerriers barbares, des amazones et des sorciers maléfiques luttant pour leur survie, la plupart du temps dans une époque de violence, de chaos et de conflits épiques.
Ex. : Conan le barbare de Robert E. Howard.
- La fantasy humoristique ou light fantasy, parfois appelée fantasy burlesque, a recours à l’humour et à l’absurde pour amuser le lecteur.
Cette fantasy a un ton léger, comme son nom anglais l’indique.
Ex. : Les Annales du Disque-monde de Terry Pratchett, Les Livres magiques de Xanth de Piers Anthony. - La dark fantasy ou « fantasy noir » est une fantasy sombre, voire désabusée, où les rôles sont inversés par rapport à la light, la high ou l’heroic fantasy ; c’est le Mal qui prend le dessus sur le Bien. Généralement pessimiste, cette fantasy inclut des éléments d’horreur, sans pour autant appartenir à part entière à ce genre.
Ex. : le Cycle d’Elric de Michael Moorcock, ou le Cycle de la Compagnie noire de Glen Cook. - Dans son ouvrage de vulgarisation La Fantasy pour les nuls, Jean-Louis Fetjaine parle de fantasy dynastique pour caractériser les œuvres décrivant des intrigues politiques développées et des personnages moralement ambigus.
Il cite comme exemples Le Trône de fer et L’Assassin royal. - La romantic fantasy est une dérivation plus douce et poétique.
Elle se caractérise par une présence marquée des femmes et un environnement à la frontière mystérieuse du merveilleux.
Ex. : le cycle L’Appel de Mordant de Stephen R. Donaldson, La Caverne de la Rose d’Or… - La manner fantasy est très marginale, car presque pas traduite en France.
Elle incorpore des éléments de comédie de mœurs, généralement dans un cadre urbain très hiérarchisé.
Classement par thèmes
Un autre classement possible est un classement thématique, catégorisant les œuvres de fantasy selon les grands types de sujets, d’environnements ou de personnages qu’elles évoquent.
- La high fantasy et la low fantasy constituent un classement en deux sous-genres qui a été proposé par les universitaires américains Marshall B. Thymm, Robert H. Boyer et Kenneth J. Zahorski dans leur ouvrage Fantasy Literature en 1979.
La high fantasy comprend les œuvres qui se déroulent dès le début dans un monde imaginaire, comme la Terre du Milieu du Seigneur des anneaux ou le cycle La Roue du temps de Robert Jordan ; elle s’oppose à la low fantasy, dans laquelle le monde imaginaire communique avec le monde « normal », comme c’est le cas dans les séries Harry Potter, Percy Jackson, Héros de l’Olympe, Les Chroniques de Narnia ou À la croisée des mondes. - L’expression médiéval-fantastique (ou « med-fan ») a souvent été utilisée pour traduire l’anglais fantasy, mais elle n’est pas satisfaisante, car maladroite (elle confond le fantastique avec le merveilleux propre à la fantasy) et n’englobant pas tous les sous-genres de la fantasy (puisqu’elle se réfère au seul Moyen Âge).
Le médiéval-fantastique n’est donc qu’un sous-genre de la fantasy regroupant les œuvres et jeux prenant place dans un cadre médiéval. - La fantasy animalière se caractérise par la présence de personnages animaux anthropomorphisés, dont le traitement relève parfois de la littérature pour la jeunesse et parfois d’univers destinés aux adultes.
Son rattachement à la fantasy pose parfois problème, mais elle comprend un nombre non négligeable d’œuvres.
Ex. : Le Vent dans les saules de Kenneth Grahame (1906) et ses suites par William Horwood, Rougemuraille de Brian Jacques (1986), en bande dessinée De cape et de crocs d’Ayroles et Masbou (1995). - La fantasy urbaine, comme son nom l’indique, se caractérise par son environnement urbain.
Ces œuvres se déroulent dans des villes où les créatures féeriques existent, parfois à l’époque contemporaine.
La fantasy urbaine est parfois définie par un mélange entre la fantasy et le fantastique.
Ex : Perdido Street Station de China Miéville, American Gods de Neil Gaiman. - L’oriental fantasy regroupe les œuvres qui se déroulent dans des univers exotiques, inspirés par exemple des Mille et une nuits.
- La fantasy érotique, caractérisée par la place importante de l’érotisme, relève pour le moment davantage d’un label d’éditeur que d’un sous-genre littéraire bien représenté (il ne faut pas confondre l’érotisme avec l’évocation explicite de la sexualité qui apparaît dans des sous-genres tels que la dark fantasy).
On peut en revanche parler de fantasy érotique pour désigner une partie des œuvres des illustrateurs, peintres ou dessinateurs de fantasy. - La nature fantasy, qui met en avant la nature, les éléments (feu, eau, air, terre), et les paysages dans lesquels se déroulent l’intrigue comme des points centraux voire des personnages à part entière dans l’histoire, avec ou sans dimension écologique.
Adrien Mangold avec « Journal intime d’un Dieu omniscient » est considéré comme le précurseur du genre.
Classement par proximité avec d’autres genres littéraires
Un autre grand critère de classement consiste à repérer les rapprochements entre la fantasy et d’autres grands genres littéraires comme le roman historique, la science-fiction, le fantastique ou l’horreur, et même avec certains sous-genres de ces genres.
Outre les sous-genres spécifiques énumérés ci-dessous, la dark fantasy, par son atmosphère sombre qui inquiète ou effraie franchement le lecteur, est parfois rapprochée de l’horreur ou du fantastique.
De même, la fantasy urbaine a parfois recours à un merveilleux plus discret tendant vers la fantastique.
- La fantasy historique réécrit notre histoire en incluant des éléments de fantasy. Ex : Les Chroniques d’Alvin le Faiseur d’Orson Scott Card, L’Esprit de l’anneau profane de Lois McMaster Bujold, ou bien Jonathan Strange et Mr Norrell de Susanna Clarke (également classable en manner fantasy).
- La fantasy arthurienne se rapproche tantôt du roman historique, tantôt de la fantasy mythique.
Elle met en scène les éléments issus de la mythologie liée au roi Arthur : Merlin, la Dame du Lac, Viviane, Morgane la Fée, Mordred, le Saint Graal, Excalibur, les chevaliers de la Table Ronde…
Ceux-ci sont au centre du récit et ne sont pas simplement des attributs ou de simples intervenants, ce qui différencie ce sous-genre des autres.
Elle comprend tous les romans reprenant les légendes arthuriennes et ayant le même contexte que ces légendes.
Ex : la Trilogie des elfes de Jean-Louis Fetjaine ; Le Cycle d’Avalon de Marion Zimmer Bradley ; le Cycle de Pendragon de Stephen Lawhead … - L’uchronie de fantasy décrit un monde où le cours de l’Histoire a dévié par l’action d’êtres surnaturels.
Ses limites avec la fantasy urbaine sont parfois floues. - La fantasy de cape et d’épée s’inspire non pas du traditionnel Moyen Âge mais d’un XVIIe siècle très romancé à l’esprit proche des romans de Dumas et Féval.
- La trilogie des Lames du Cardinal en est un bon exemple.
Le weird west est un genre assez difficile à classer qui allie fantasy, science-fiction et horreur dans des univers imaginaires inspirés de la Conquête de l’Ouest, le tout sur un ton proche du western.
L’une des œuvres emblématiques de ce sous-genre est la célèbre octalogie de Stephen King La Tour sombre. - La fantasy arthurienne se rapproche tantôt du roman historique, tantôt de la fantasy mythique.
Elle réactualise les mythes et poursuit leur évolution dans l’imaginaire contemporain.
Le merveilleux y est très présent.
Ex. : le roman Les Hommes-machines contre Gandahar de Jean-Pierre Andrevon, Le Monde de Rocannon d’Ursula K. Le Guin ou la Ballade de Pern d’Anne McCaffrey.
Dans ce dernier cas, l’auteur définit le cycle en question comme appartenant à la science-fiction.
L’œuvre présente un ton proche de la fantasy (ce qui a conduit certains à la rattacher à ce genre), tout en étant construite sur une base science-fictive tout à fait classique.
Pern a aussi bien reçu des prix de fantasy que de science-fiction.
La space fantasy comporte des voyages dans l’espace à bord de vaisseaux spatiaux et de la magie et des créatures fantastiques.
Ex. : le jeu de rôle Spelljammer détaille l’espace autour des planètes où se déroulent les campagnes de Donjons et Dragons.
Les voyageurs spatiaux se déplacent à bord de navires en bois propulsés par énergie magique.
Ce cadre demeure totalement médiéval car il n’y a jamais d’intervention de technologie nulle part.
Un autre exemple couramment proposé est la saga Star Wars : la Force s’apparente plus à de la magie qu’à un quelconque phénomène physique et les protagonistes participent à une longue lutte manichéenne entre Chevaliers Jedi et Seigneurs Sith, le tout dans un univers imaginaire inspiré, selon Lucas, de Tolkien.
La distinction est rendue difficile par le fait qu’un certain nombre d’univers font volontiers se côtoyer technologie avancée et magie.
Ces ouvrages se rattachent au sous-genre gaslamp fantasy.
Le genre est ancré dans les pays (notamment africains) devenus indépendants au cours du XXe siècle, où se confrontent dans l’esprit des auteurs la réalité du monde moderne, perçu comme menaçant, les responsabilités de l’homme empreint de doute face à son avenir, et les aspirations au bonheur d’un monde spirituel passé, perdu ou imaginaire.
Le réalisme magique est une tentative de réconcilier une représentation objective et subjective du monde dans un tout indissociable et parfois idéalisé.
Ex. : Les Enfants de Minuit de Salman Rushdie, Le Djinn dans l’Œil-de-Rossignol de A.S. Byatt, En attendant le vote des bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma.
D’un cycle de fantasy à l’autre, on trouve des créatures imaginaires récurrentes.
Elles ont largement contribué à la construction des clichés du genre : barbares « bodybuildés » de l’heroic fantasy ou elfes et dragons de la fantasy tolkienienne.
La présence d’un grand nombre de peuples et de créatures merveilleux est l’une des caractéristiques de la high fantasy, par opposition à la low fantasy où ils se font plus discrets.
La grande majorité des créatures récurrentes des œuvres de fantasy provient des mythologies antiques, de l’imaginaire médiéval (voir à Bestiaire), des contes, et enfin des premiers univers marquants du genre, en particulier la Terre du Milieu de Tolkien, qui influence pour longtemps la conception du monde de fantasy « habituel » avec trolls, elfes, nains, orques (ou « orcs » en suivant l’orthographe anglo-saxonne), gobelins et dragons, ainsi que les hobbits qui sont une invention de Tolkien.
Il convient de distinguer les différents peuples merveilleux et plus ou moins magiques des univers de fantasy, les créatures de leur faune et de leur flore, et les métiers typiques de la fantasy tels que le magicien, le sorcier ou le barbare.
La fantasy est un genre fortement marqué par ces différents archétypes ; en tant que tel, il a tendance à les reproduire afin de satisfaire l’horizon d’attente du lectorat, au risque de les changer en clichés.
Cela peut expliquer la tendance de la fantasy à se parodier elle-même via la fantasy humoristique (light fantasy).
Mais ces archétypes de peuples et de créatures fournissent aussi une base à partir de laquelle le genre se développe en prenant ses distances par rapport à ses composantes habituelles.
Les orques sont habituellement des créatures maléfiques cantonnées à des seconds rôles peu glorieux, ce qui amène par exemple l’auteur britannique Stan Nicholls à leur donner enfin le rôle principal dans son cycle Orcs.
Les elfes à la Tolkien, critiqués pour leur perfection irréprochable (ils sont plus beaux, plus intelligents, etc.), sont par la suite mis en scène dans certains univers comme des êtres orgueilleux, xénophobes voire franchement détestables, etc.
On peut prendre l’exemple des Elder Scrolls.
Des créatures comme le dragon, l’une des plus emblématiques du genre, sont mises en scène de manières très diverses selon les œuvres, apparaissant soit comme des prédateurs sanguinaires, soit comme des gardiens du monde pleins de sagesse, soit comme des créatures fondamentalement ambivalentes : ils héritent en cela des diverses représentations du dragon à travers le monde, du dragon carnassier de l’Occident médiéval aux dragons bienveillants d’Asie.
Les êtres et créatures merveilleux forment l’une des principales caractéristiques de la fantasy, et sont également ce par quoi elle aime à se rattacher à des origines lointaines, via la récupération et la réinvention d’éléments venus des mythologies et des folklores des différentes régions du monde.
En dehors des œuvres de fiction proprement dites, l’étude des créatures merveilleuses du folklore et des mythologies du monde est poursuivie de nos jours par les auteurs se réclamant de l’elficologie.
Les romans de la liste non exhaustive ci-dessous ont durablement marqué l’histoire de la fantasy, fondé des sous-genres ou contribué à faire découvrir la fantasy à un plus large public.
- Conan le Barbare (titre original : Conan the Barbarian, 1932) de Robert E. Howard, J.-C. Lattès, 1980.
Fondateur de l’heroic fantasy dans la littérature américaine. - Le Hobbit (titre original : The Hobbit. There and Back Again, 1937) de J. R. R. Tolkien, Stock, 1969.
Fondateur de la fantasy dans la littérature britannique. - Un monde magique (titre original : The Dying Earth, 1950) de Jack Vance, J’ai lu, 1978
Roman américain fondamental de la science fantasy. - Le Monde de Narnia (titre original : The Chronicles of Narnia, 1950-1956) de C.S. Lewis, sept volumes, traductions françaises 1952-2001, Hachette, Flammarion ou Gallimard.
- Le Seigneur des anneaux (titre original : The Lord of the Rings, 1954) de J. R. R. Tolkien, Christian Bourgois, 1976.
Une des œuvres de fantasy les plus vendues au monde (200 millions d’exemplaires). - Le Cycle des Princes d’Ambre (titre original : Nine Princes in Amber, 1970) de Roger Zelazny, Denoël, 1975.
- L’Histoire sans fin (titre original : Die unendliche Geschichte, 1979) de Michael Ende, Stock, 1984.
Roman fondateur de la fantasy allemande. - La Tour sombre (titre original : The Dark Tower, 1982) de Stephen King.
- Les Chroniques de Krondor de Raymond E. Feist, 1983
- Cycle de la Compagnie noire de Glen Cook, 1984
- Le Sorceleur d’Andrzej Sapkowski, 1993
- Disque-monde (titre original : Discworld, 1983) de Terry Pratchett, L’Atalante, 1993.
Cycle fondateur de la fantasy humoristique ou light fantasy. - À la croisée des mondes de Philip Pullman, 1995
- Nicolas Eymerich l’inquisiteur (titre original : Nicolas Eymerich inquisitore, 1994) de Valerio Evangelisti, Rivages, 1998.
Roman fondamental de la fantasy historique et de la fantasy italienne. - Le Trône de fer (titre original : A Song of Ice and Fire, 1996) de George R. R. Martin.
- Harry Potter (titre original Harry Potter and the Philosopher’s Stone, 1997) de J.K Rowling, Bloomsbury Publishing, Gallimard, 1998.
Œuvre de fantasy la plus vendue au monde (450 millions d’exemplaires). Elle appartient plus particulièrement au sous-genre de la low fantasy. - La Folie de Dieu (titre original : La locura de Dios, 1998) de Juan Miguel Aguilera, Au Diable Vauvert, 2004.
- Neverwhere de Neil Gaiman, J’ai lu, 1998
L’un des chefs-d’œuvre de la fantasy urbaine.
Roman fondamental de la fantasy historique et de la fantasy espagnole.
Parmi les mangas japonais qui commencent à être publiés et connus en France à partir des années 1990, citons les principaux univers de fantasy que représentent :
– Dragon Ball d’Akira Toriyama (publié à partir de 1984 au Japon et de 1993 en France) qui s’inspire du roman fantastique chinois Le Voyage en Occident
– Sailor Moon (publié à partir de 1994 au Japon, 1995 en France) qui lance le genre de la magical girl
– Ranma ½ (publié en France à partir de 1994) où les personnages principaux sont victimes de malédictions cocasses
– Fly (Dragon Quest : La Quête de Daï, publié à partir de 1989 au Japon et en France en 1996 à la suite de la diffusion de l’anime Fly), qui s’inspire des jeux vidéo Dragon Quest
– Kenshin le vagabond (publié au Japon à partir de 1994, en France en 1996) qui se déroule pendant l’époque d’Edo
– des classiques plus anciens comme Le Roi Léo d’Osamu Tezuka (publié au Japon à partir de 1950).
Parmi les succès récents, citons :
– Naruto (publié au Japon depuis 1999, en France depuis 2002) qui connaît un succès immense en racontant les aventures d’un jeune ninja dans un Japon peuplé de créatures mythologiques
– Death Note (depuis 2003) où un lycéen se retrouve en possession d’un cahier aux pouvoirs inquiétants ayant appartenu à un dieu de la mort
– Fullmetal Alchemist (depuis 2001) relatant la quête de deux alchimistes en quête de la pierre philosophale dans un pays où l’alchimie tient une place primordiale
– Yu-Gi-Oh! (depuis 1996) où un jeune garçon se trouve possédé par l’esprit d’un pharaon dont le destin est lié à un puissant jeu de cartes magique.
- Alain Damasio – La horde du contrevent – 1 tome (adapté en BD)-> science fantasy
- Christelle Davos – La Passe Miroir – 4 tomes (roman jeunesse qui n’a toujours pas d’adaptation T_T mais dans mon top 3 des livres que je préfère mais je pense que c’est plus pour un public féminin) -> fantasy
- Christopher Paolini – L’héritage (Eragon) – 5 tomes en cours (adapté en 1 film tout pourri et une série est en cours je crois que c’est ce dont tu parlais ce midi) -> fantasy
- David Eddings – La belgariade – 5 tomes + 5 autres tomes dans le même univers -> High fantasy
- Diana Wynne Jones – La trilogie de Hurle – 3 tomes (le premier tome a servi pour le chateau ambulant du studio ghibli mais c’est pas exactement la même histoire, la suite des tomes raconte des histoires dans le même univers mais on ne voit pas trop le magicien et Sophie :/) -> fantasy
- Holly Black – Le Peuple de l’Air -> fantasy
- J. K. Rowling – Harry Potter -> Low fantasy
- J. R. R. Tolkien – Le Seigneur des anneaux – pas besoin d’en dire plus -> Heroic fantasy
- Jean-Philippe Jaworski – Gagner la guerre -1 tome (adapté en BD) -> fantasy, roman de cape et d’épée basé sur la renaissance italienne
- Leigh Bardugo – Grisha -> fantasy
- Lois Lowry – Le quator – 4 tomes (un film qui « couvre le premier livre ») -> plus SF/dystopique que fantasy mais c’est une jolie aventure
- Neil Gaiman – Entremonde – 1 tome -> SF
- Neil Gaiman – L’étrange vie de Nobody Owens – -> fantastique
- Neil Gaiman – L’océan au bout du chemin – 1 tome -> fantastique
- Neil Gaiman – Newerwhere – 1 tome -> fantasy urbaine
- Neil Gaiman – Stardust – plus fantasy que ces copains (adapté en un film)
- Philip Pullman – A la croisée ds mondes – 3 tomes pour le premier cycle (et d’autres dans le même univers) (adapté en série TV, BD et un film catastrophique) -> High fantasy/science fantasy
- Robert Jordan & Brandon Sanderson – La roue du temps – 14 tomes (adapté en série TV pas terrible & comics) -> fantasy
- Stephen King – Les yeux du dragon – 1 Tome – Il l’a écrit pour sa fille de 13 ans -> fantasy
- Stephen King et Peter Straub – Le Talisman des territoires – 2 tomes (une autre série dans mon top 3, une adaptation était annoncée mais bon …) -> fantasy
- Terry Pratchett – Les annales du disque monde – 41 tomes pour la série de base xD mais comme on suit plein de personnages, on peut choisir, moi j’aime beaucoup les livres avec Rincevent, un mage raté… L’univers est magique et drôle ! (plusieurs films/téléfilms très cool) -> fantasy
- Terry Pratchett & Neil Gaiman – De bon présages – 1 tome – avec de l’humour « dans notre monde » (adapté en une très chouette série TV qui suit presque mot à mot le bouquin) -> fantasy humoristique (parodie de la malédiction..)
- Ursula K le Guin – Terremer – 3 tomes (y’a les contes de Terremer du studio Ghibli qui se base la dessus) -> fantasy
- Victoria Schwab – Shades of Magic -> fantasy
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